J’ai exercé en tant que médecin généraliste et suis désormais à la retraite depuis peu. En 2020, j’ai obtenu le diplôme de médiateur à l’IFOMENE. Je suis également médiateur à la Cour d’Appel de Paris. J’ai coécrit un livre avec Jacqueline Morineau à propos de la médiation humaniste, le courant auquel j’appartiens. À Melun, depuis 2014, je fais partie d’un groupe de pratique sur la communication non violente initiée par Marshall Rosenberg.

Un médiateur est un tiers neutre et impartial qui intervient pour aider deux ou plusieurs parties à résoudre un conflit ou un différend. Il facilite la communication, encourage le dialogue et guide les parties vers une solution mutuellement acceptable. Contrairement à un juge ou un arbitre, le médiateur n'est pas là pour imposer une décision mais pour permettre aux parties de trouver un accord par elles-mêmes. La médiation repose sur la confidentialité et le volontariat.

Mes missions sont d’analyser les demandes des administrés et définir le besoin en médiation, en identifiant clairement les enjeux et les points de désaccord. Ensuite, il y a la mise en relation des parties. À ce moment-là, mon rôle est de soutenir chaque partie dans la négociation pour pouvoir aboutir à un consensus. Dans le cas de ma mission pour la Ville de Melun, je transmettrai un rapport d'activité, rédigé dans le respect du principe de confidentialité, qui contiendra notamment des propositions visant à améliorer le fonctionnement de la commune.

La médiation évite une procédure qui comprendrait des frais non-maîtrisés. C’est aussi, a contrario des décisions de justice qui ne font pas que des heureux, de trouver un accord commun qui profite aux deux parties. Le tout en mettant en avant ses propres ressources pour sortir d’une crise dignement. La médiation offre la possibilité d’être entendu et compris en profondeur. C’est l’occasion de rétablir un dialogue interrompu et d’être face aux bons interlocuteurs.